INTERVIEW de William Mennesson triathlete

Si certains sports sont ultra médiatisé(e)s, le triathlon, reste lui souvent à la marge des paillettes.

Pour rappel, il nécessite d'enchaîner trois disciplines d'excellences (natation, vélo et running) le plus rapidement possible.

Pourtant, nous avons affaire à d'incroyables athlètes, qui repoussent les limites du corps humain et mettent à l'épreuve un mental d'acier. 

 

Nous souhaitions ici tout particulièrement mettre en avant un athlète hors norme, William Mennesson, qui n'est ni plus, ni moins que le meilleur triathlète français amateur du moment.

Il reste, en effet, sur une incroyable série de victoires cet été ; le triathlon du Salagou, celui d'Obernai, puis de Deauville et enfin le surhumain Ironman d'Embrun : l'EmbrunMan (9h48 d'effort avec 3,8km de natation, 188km de vélo et un marathon pour terminer !). 

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Entre 20 et 30h d'entraînements par semaine, de la souffrance, des doutes, mais une résilience et un mental à toute épreuve !

Si les succès de William sont à apprécier avec encore plus d'admiration, c'est que cet athlète a d'abord suivi un parcours académique d'excellence à l'Université Paris Dauphine et sans aménagement d'emploi du temps, pour jongler entre les études et l'entraînement de haut niveau (natation avant d'aller en cours, course à pied sur la pause déj et vélo après les cours !).
Depuis deux ans, il perpétue cette organisation méticuleuse de ses plages d'entraînements, en étant Business Analyst chez Platinium Group Sam, sur la côte d'Azur !

 

William est un athlète exceptionnel, c’est pourquoi nous sommes très heureux qu’il ait accepté d’être un ambassadeur La Pause Baskets ! 

 


Un athlète qui mérite d'être davantage médiatisé 👇
🔥  voici sa page pro  🔥

 

En exclusivité pour La Pause Baskets, nous l’avons interrogé sur sa gestion du sport au quotidien, dans sa vie bien remplie !

William, tu es diplômé depuis deux ans ; comment arrivais-tu à gérer tes études à l’Université Paris Dauphine et tes entraînements ?

Ca demandait bien évidemment de l’organisation, de la rigueur et savoir faire quelques sacrifices aussi ! Il faut “savoir chasser” le temps en s'entraînant le matin, sur la pause de midi et  le soir ! Au final, ça représentait 3/4h d’entraînement/jour en plus des cours, des révisions et des examens.

 

Et aujourd’hui, comment arrives-tu à concilier ta vie sportive de haut-niveau avec ton travail, plus que prenant, de Business Analyst ?

Je vis près de Nice et je travaille à Monaco. Je joins l’utile à l’agréable en allant au travail à vélo le matin, ce qui représente déjà 30 min d’entraînement. Ensuite je m’entraîne sur la pause du midi, 30 à 50 min, puis je refais une séance de vélo souvent plus longue le soir après le travail. Au final, ça représente 2 à 3h de sport/jour, plus le week-end.

 

Penses-tu à une carrière professionnelle ? 

Non, je fais parti de ceux qui ont besoin d’un travail à côté pour ne pas s’ennuyer et j’aimerais avoir une sécurité de vie sur le long terme… ce que le triathlon n’apporte pas (encore). Peut-être que je modifierais plus tard mon contrat sur un 4/5e ou un mi-temps pour me dégager du temps mais ce n’est pas du tout sûr.


On ne t’arrête plus en ce moment ! Quels sont tes objectifs à court et moyen terme ? 

A court terme, je prépare 2 triathlons ; l’Ironman du 7 septembre à Royan et ensuite le Ventouxman du Ventoux le 15 septembre.

A moyen terme, plutôt des courses “plaisir” !

 

Penses-tu secrètement à Paris 2024 ?

Non non pas spécialement ; au final, ce n’est pas le type d’effort que les épreuves sur lesquelles je m’engage actuellement. Par contre, je regarde bien-sûr avec admiration !

 

Quels sont tes modèles sportifs ? 

Je vais la jouer corporate avec les tri-athlètes de très haut niveau, comme : 

  • Jan Frodeno, champion olympique, qui a aussi gagné les championnats du monde d’Ironman et d’Half-ironman ;
  • Francisco Javier Gómez Noya triathlète espagnol, quintuple champion du monde de triathlon ;
  • Alistair Brownlee, double champion olympique en 2012 et en 2016 ;
  • et aussi bien-sûr, même s’il n’est pas triathlète : Martin Fourcade biathlète français, quintuple champion olympique !

En fait, je regarde beaucoup ce que font les professionnels en terme d’entraînement, de nutrition et de course ! 

 

Question davantage liée à la gestion de ta pratique : comment arrives-tu à switcher des moments difficiles (défaites, douleurs, blessures, abandons) à des moments plus joyeux comme tes victoires ? 

la pause baskets - William Mennesson - triathlon - sport - sport en entreprise

Au niveau physique, quand ça ne va pas, que je ressens de la fatigue ou que je suis un peu blessé, j’écoute beaucoup mon corps. J’ai un côté très analytique, je connais les douleurs habituelles et moins habituelles ; quand ça ne va vraiment pas, alors je repousse mon entraînement autant qu’il le faut avant de retrouver la forme. 

Au niveau psychologique, lorsque ça ne va pas, je m’adapte, je fais des séances d'entraînements plus faciles, qui ne me demandent pas trop de ressources psychologiques.
Néanmoins, je considère ma pratique sportive comme un échappatoire ; faire une balade à vélo dans la montagne me permet de me poser un peu, de réfléchir. Je m'entraîne quasiment tout le temps seul et ces entraînements sont finalement mes petits moments à moi.

 

 

Tu concilies admirablement bien ta vie professionnelle et ta vie sportive ; que penses-tu de faire du sport sur son lieu de travail, comme on le propose chez La Pause Baskets ?

Moi, je suis fan ; j’ai d’ailleurs choisi mon travail comme ça !
Dans les caractériques, il était précisé qu’il y avait une douche pour les sportifs et comme toutes les entreprises ne le proposent pas, ça a vraiment fait la différence pour moi. C’est même vital pour que je puisse faire mon sport le midi !

Le sport au bureau, je pense que c’est une tendance qui se développe de plus en plus, je vois souvent des gens courir ou faire du yoga, même nager en mer. Je trouve ça super !

Faire son sport le midi fait énormément de bien, ça casse la journée et ça permet de prendre un petit bol d’air ! 

 

As-tu un petit conseil pour les personnes qui ne font pas ou peu de sport ?

Le fait d’être en groupe aide beaucoup ; ça crée un vraie dynamique ! 

 

Merci William et bravo pour ces performances exceptionnelles ! 



NB : pour la petite anecdote, William fut d'ailleurs un brillant étudiant de notre Chief of sport, Cédric, à l'Université.


Cédric : “William était un étudiant très impliqué, à l’écoute, consciencieux, à l’état d’esprit remarquable et un modèle que je cite souvent pour celles et ceux qui n’arrivent pas à caser une petite séance de sport dans leur journée de travail. 😉 ”

 

Thème(s) : Sport au travail, santé, sport

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