Ceci est une immersion au cœur de notre organisme écrit par Raynald Choquet.

Les comportements humains et plus particulièrement les conduites alimentaires sont la résultante de nombreux facteurs psycho-affectifs, sociaux et culturels mais sont également fortement influencés par des déterminants physiologiques et psychologiques.

Évoquons pour commencer un comportement alimentaire très prégnant aujourd’hui, apogée d’une alimentation industrielle, rapide et peu nutritive à ingérer, celui de manger par faim physiologique.

Nous savons qu’un corps correctement nourri n’est pas frustré et n’a pas d’envies incontrôlables de manger. Nos cellules se nourrissent de nutriments tels que des protéines, des glucides, des lipides, des vitamines, des minéraux, etc. Ces supercarburants sont bien évidemment extraits de nos aliments riches en substances nutritives puis absorbés dans notre tube digestif. Vous comprendrez aisément qu’avec ce type d’aliments vous atteignez la quantité et la qualité de nutriments indispensables à votre quotidien. À l’inverse, il faudra bien plus d’aliments pauvres en substances nutritives pour atteindre les besoins journaliers.

Bien souvent de mauvaise qualité ils provoquent, à travers ces calories vides, des stocks sous forme de graisses. Ces déficiences engendrent également des sensations de faiblesses, des troubles de l’humeur ainsi que de la faim. Notre corps nous invite alors à compenser et à manger davantage. Cette faim physiologique est donc ce besoin de nourriture dans le but de produire de l’énergie et d’obtenir ce dont il a besoin.

Cette faim physiologique peut aussi être la conséquence d’une hypoglycémie réactionnelle. L’ingestion d’aliments à index glycémique élevé engendre une élévation trop rapide et importante de l’insuline ce qui va provoquer une chute brutale du sucre sanguin (hypoglycémie).

Une sensation de faim alors apparaît, c’est la fringale. C’est votre corps et non votre volonté qui réclamera des glucides à tout prix pour remonter la glycémie. Une solution est de démarrer la journée par un petit-déjeuner avec des aliments à faible index glycémique dont l’énergie sera libérée de façon progressive. Il est clairement plus facile de se priver d’une sucrerie quand on en n’a pas encore envie ni besoin.

Abordons maintenant un autre comportement alimentaire conséquence d’une faim différente, celle de la faim psychologique.

Nos pulsions et fringales sont souvent le signe d’un désordre émotionnel. Il n’est pas rare qu’une envie de manger constitue un mécanisme de défense contre des émotions incontrôlables négatives. Rappelons simplement que nos cellules ne réclament pas de la nourriture mais du plaisir.

Cette hormone du plaisir qui se libère dans notre cerveau ne fait pas la différence entre de la nourriture, l’écoute de votre musique préférée ou un câlin de votre partenaire. Il est alors judicieux de développer vos 5 sens afin de ne pas orienter cette recherche du plaisir seulement sur le goût de façon disproportionnée, qui se trouve d’ailleurs très éphémère cascadant sur une sensation désagréable, celle de la culpabilité.

Il existe de nombreuses solutions, testez-en pour savoir laquelle ou lesquelles vous scied le mieux. Je pense notamment à la respiration en pleine conscience, la reconnexion avec la nature, ou encore la méditation alimentaire. Prendre son temps n’est pas perdre son temps au contraire vous allez converger vers un équilibre des systèmes organiques.

Acceptez de vous arrêter 5mn et pratiquez la cohérence cardiaque avant d’aller déjeuner. Vous ressentirez un changement direct de votre comportement. Vous allez vous apaiser et profiter plus consciemment de ce moment de pause où j’apporte à mon corps ce dont il a besoin.

Bon appétit à tous !

Merci à Raynald Choquet pour cet article !

Raynald est le fondateur de Flow Life Expérience et expert de la préparation physique dans de nombreux clubs professionnels et d'équipes nationales de volley-ball (comme l'équipe de France féminine) !

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